Parlez-moi d’amour
Ce dernier volet de la série, qui aborde la question de l’amour et de la sexualité au troisième, voire au quatrième âge, s’ouvre avec Thérèse Clerc, la cofondatrice de la Maison des Babayagas, à Montreuil, récemment décédée, déplorant qu’on ne parle jamais du « dernier amour », mais toujours du premier : « Moi aussi j’aime bien encore être embrassée, prise dans les bras, ça c’est la vraie vie ! » À 87 ans, elle revendique une sexualité épanouie. Un sujet sur lequel elle vantait, comme pour les autres, la richesse de l’ « intergénérationnel », notamment dans le cadre de « l’Université du savoir des vieux » mise en place par les Babayagas.
L’Allemande Waltraud von Soosten, 81 ans, a retrouvé avec passion, cinquante ans après, un amoureux parti en Amérique: « C’est encore mieux qu’avant! Et on ne le savait pas ». Quant à Wolfgang Lucht, un veuf de 89 ans, il est retombé amoureux en maison de retraite de Bibiana Schönleber, de sept ans sa cadette: « Oui, les papillons, ils existent encore! »
Un portrait de Thérèse Clerc: L’amazone aux cheveux blancs
Si vous aimeriez regarder le film, écrivez-moi!